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23/02/2008

Le sommeil est un sport dangereux

Le combat de ju-jitsu fait rage. Il est même douloureux. La France prend l'avantage. Un haltérophile se couche sur une haltère en la bloquant pour empêcher un sumo sur le côté de la rambarde du terrain de hockey de la porter dans le camp adverse de cette partie de baby foot. L'entraîneur de basket est à la fois impeccablement vêtu et très nerveux. En bon demi-centre et capitaine de l'équipe de handball, je distribue le jeu comme une bête. C'est finalement un mannequin latin qui gagne le concours de coiffure.

Plus tard, dans un bar espagnol, à deux pas du Camp Nou, bien que m'efforçant de l'éviter, je retrouve un ancien condisciple de Sciences-Po - un grand échalas, aussi polar que faux-cul - qui cherche à s'inviter à dîner à la maison avec un jeune frère (qui porte des lunettes), que je ne lui connaissais pas. On parvient à noyer le poisson et à prendre la tangente.

Puis, des amis calédoniens proches ne me reconnaissent pas dans l'appartement où se déroule un tournoi de football en salle. J'en suis attristé. Une marée d'enfants en mouvement (beaucoup ont grandi), habillés de toutes les couleurs, à l'océanienne, couvrent le terrain et l'allée devant un grand manoir normand. A l'un des angles, on débouche sur une avenue new-yorkaise.