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10/04/2007

Fin de partie (4) A l'Ouest (les psys, c'est pas que pour les chiens)

Objectifs pour l'année à venir : il y a en gros trois façons d'aborder le sujet.

La première est la plus simple : comme l'année en question se termine, dans mon cas, le 31 janvier, c'est-à-dire dans trois jours (pm. à la date du 26 janvier : le passant aura remarqué par ailleurs qu'il s'agit là de la version longue de ce mot de départ...), je propose de me fixer pour objectif essentiel de ranger mon bureau avant de partir ; accessoirement, d'étouffer au fond de l'armoire quelques cadavres qui pourraient encore traîner ça et là.

Commentaire du salarié : on croit ranger des kilos de dossiers quand ce sont des souvenirs vivants que l'on manipule.

Ajout du n+1 : ne comptez tout de même pas trop sur la prise en compte de cet objectif pour votre bonus.

Sinon, pour les cadavres, c'est pour rire ?

La deuxième consiste à vous donner une idée rapide des futures activités de consultant que je poursuivrai (en espérant tout de même pouvoir les rattrapper) étant entendu, Brigitte et Olivier en particulier en savent quelque chose pour avoir accompagné cette réflexion tout au long de ces dernières semaines, qu'il a bien fallu, chemin faisant, faire le tri entre de nombreuses envies. Le résultat est que je m'en vais me consacrer à deux activités principales aux Etats-Unis, moyennant un aménagement de visa qui reste à obtenir des autorités américaines (voir la note: Agence nationale pour l'expatriation).

L'une sera une activité de conseil en management et communication, s'adressant principalement à des filiales américaines de groupes français à partir de sujets que j'ai un peu pratiqué, notamment chez Eramet : accompagner les équipes et les individus dans les projets de changement, gérer les crises, aider les équipes pluriculturelles à mieux travailler ensemble, mettre en relation interlocuteurs français et américains.

L'autre consiste en une activité de veille prospective qui vise à apporter à des agences, des thinks tanks, des cabinets ou encore des medias, analyses et études sur de nouvelles tendances sociétales, de nouvelles pratiques managériales, des business émergents ; elle intègrera aussi une activité d'intelligence économique. Il s'agira d'être à l'affût de toutes les idées nouvelles intéressantes. Les contacts pris en ce sens tout au long de ces dernières semaines sur ces sujets me semblent à cet égard plutôt encourageants.

La troisième façon d'aborder le sujet, c'est un plan B, un peu plus rustique, dans le cas où les pistes qui ont précédé aboutiraient à un lamentable échec.

Je pourrais ainsi apprendre à couper des arbres. Après avoir montré de quel métal j'étais fait, il ne me resterait plus en somme qu'à démontrer de quel bois je m'en vais me chauffer - et, dans un pays qui est en ce moment à peu près aussi chaud que mon expertise en pyrométallurgie est reconnue, on aurait tort de prendre l'expression au deuxième degré. Restons pourtant raisonnable quant aux critères de mesure : un sequoia en 2007 ; puis, doubler l'objectif en 2008 en évitant d'exploser le taux de fréquence des cloques (oui, j'opte pour la hâche, à l'ancienne : déjà au Quai, vu comment je tapais sur mon clavier, on m'appelait le bûcheron). Commentaire du salarié : étudier partenariat possible avec Erasteel sur des scies bi-métal ; faire tout de même diversion pour éviter de se farcir la VEA.

PS : Si trop de problèmes, regarder aussi l'intérêt de parler aux arbres. J'ai connu un drh qui m'y encourageait (une mauvaise passe entre deux négos, sans doute). Et puis l'autre soir, à l'occasion d'un check-up avec mon médecin (tout est ok, j'ai juste une petite dizaine d'examens à faire pour m'en assurer), et comme je lui rappelai que j'avais une rupture des ligaments croisés antérieurs suite à une descente à la Alberto Tomba sur les pentes du Tyrol (tralalaïtou, tu parles), voilà qu'il se met à me suggérer de parler à mon genou. Je lui fais répéter, au cas où. Il confirme. Ça doit être une sorte de secte à deux branches - ceux des arbres, et ceux du genou. Si ce genre de propositions malhonnêtes se confirmait sur place, étudier la possibilité d'un contournement par les Mormons, en se renseignant bien sur le mode de recrutement en vigueur chez ces gars-là ; si c'est comme chez Eramet (10 entretiens en 10 mois, genre t'as le temps de mourir de faim), renoncer, et se concentrer sur le bûcheronnage.

Autre piste : docker sur le Lac Erié. Un bon boulot, ça aussi. Bertrand me disait l'autre jour qu'il y a une piste sérieuse côté logistique dans les parages, vers le nord. Je ne sais toujours pas s'il m'a sorti ça par hasard dans une conversation par ailleurs du plus haut intérêt géopolitique (...) ou si, après m'avoir observé de près pendant ces quatre dernières années, c'est la conclusion désespérée à laquelle il aboutit quand il se demande ce que je pourrais bien faire de ma vie. Commentaire du salarié : possibilité d'activité complémentaire de patinage artistique pendant la période des grands gels.

Dans les deux cas, être bien conscient que ce sera un challenge.

Sinon, peut-être pourrais-je aussi me lancer à la pointe nord-est de la corn belt dans la culture du maïs. Objectif: sortir au moins un épi de maïs de terre (éventuellement avec deux ou trois salades) pour le plan d'action 2007-2008. Commentaire du salarié : eh bien, dans le cadre de la valeur sens du client, le salarié, il regrette qu'Aubert & Duval n'ait pas pensé à une ligne tracteurs : c'est bien gentil les avions et les fusées les gars, mais les trucs terre-à-terre, ça peut aussi servir ; c'est pas que ça aime pas voler, le fenouil, je dis pas ça, m'enfin bon, s'il faut aussi que je m'occupe de lancer une étude de marché sur les patates, on n'est pas sorti de l'auberge non plus. Autre commentaire : pareil, je trouve navrant que le CRT n'ait pas pensé à développer un département agronomie ; des fours, des fours, oh ! y a pas que ça dans la vie non plus les enfants ; d'ailleurs, on est bien avancé si on a des fours et pas de patates, c'est franchement n'importe quoi ce groupe, quand on y pense bien.

Dernière piste : psychologue pour chiens. Evidemment, il y a le problème de la langue. Si trop difficile, faire une formation toilettage à la Cegos dans le cadre du DIF avant de partir, sous couvert d'un stage "approche systémique des organisations", pour ne pas avoir l'air tout de suite trop ridicule. Ou peut-être qu'il y aussi un truc systémique pour le chien, j'insisterai sur systémique quand on m'interrogera dessus, et voilà tout.

Commentaires du n+1 : "Allez-y franco : il faut que ça change fort dans la rupture tranquille. Et, tant qu'on y est, d'Outre-Atlantique, imaginez la France de demain par la même occasion et vous verrez, tout deviendra possible...".

PS de Dominique : "Olivier, les psychologues, c'est pas que pour les chiens. On a pensé avec Jacques que ça pourrait compléter votre check up. Qu'en dites-vous ? "